Comment calculer la rentabilité de votre SCPI ?

Il est particulièrement recommandé de calculer la rentabilité d’une SCPI avant son acquisition et tout au long de la durée de la détention des parts. Le rendement brut est connu à l’avance, en consultant la fiche d’identité de la SCPI. Cependant, la rentabilité du placement de l’investisseur varie en fonction de sa stratégie d’acquisition.

 

Les paramètres pour calculer le rendement net

Les paramètres à tenir en compte sont les suivants : le prix de la part et le nombre de parts achetés, c’est-à-dire le montant total de la souscription. À cela s’ajoute le montant des dividendes versés. Ce rendement peut varier en fonction de l’évolution du prix de la part par exemple, ou encore du montant des dividendes reçus. En cas de baisse de ces derniers, la rentabilité du portefeuille de SCPI est elle aussi susceptible de diminuer.

 

Surveiller l’évolution du rendement de la SCPI

Le rendement de la SCPI elle-même est à surveiller tout au long de la durée du placement, en particulier pendant la période d’instabilité économique que nous vivons actuellement. On parle plus précisément du taux de distribution sur valeur de marché ou TDVM. Celui-ci indique les performances de la SCPI pendant l’année, compte tenu des versements, des acomptes avant imposition ainsi que du prix de la part. Une SCPI peut afficher des performances plus ou moins stables même si ses dividendes sont en baisse, tandis qu’à l’inverse, le versement de dividendes élevés ne traduit pas forcément une bonne santé de la SCPI. En effet, certaines sociétés de gestion peuvent se servir d’un montant non distribué des revenus locatifs pour alimenter une poche de réserve à débloquer en cas de période difficile. C’est le report à nouveau, qui fait aussi partie des indicateurs de performance de l’actif.

Notez cependant que les performances d’une SCPI se mesurent dans la durée, sur 5 ans en moyenne, voire 10 ans. Outre le suivi de ces indicateurs, les SCPI ne nécessitent pas de gestion particulière par l’investisseur puisque c’est un expert financier et immobilier qui se charge de son pilotage dans son intégralité : acquisition et revente d’immeubles, calcul du prix de la part, gestion des baux, etc.

 

Garder un œil sur le rendement du portefeuille

Gardez toujours un œil sur le rendement de votre portefeuille afin que vous puissiez décider des mesures à prendre sur le moyen et le long terme. Ci-après ce que vous devez tenir en compte entre autres : l’évolution du marché pierre-papier ainsi que le positionnement de votre actif. Vous pouvez alors décider si vous continuerez à le conserver ou s’il est préférable d’opter pour la cession des parts sur le marché secondaire. Notez cependant que les SCPI sont plus ou moins illiquides et qu’il faut du temps pour trouver de nouveaux acquéreurs sur le marché seconde main – sauf si la SCPI est en forte demande. Les SCPI fiscales elles aussi ne peuvent être cédées puisqu’elles ont vocation à réduire l’impôt sur le revenu de l’investisseur uniquement, et non du nouvel acquéreur.

 

Comment booster le rendement de son portefeuille de placement ?

Optez de préférence pour la diversification, non seulement pour booster le rendement de votre portefeuille, mais aussi pour bien le sécuriser. Vous pouvez y rajouter des actifs à hauts rendements qui sont, soulignons-le, risqués. Il est donc prudent de demander l’avis d’un conseiller financier ou d’un CGP indépendant et avant tout, d’évaluer vous-même votre propre niveau de tolérance aux risques. Les produits risqués ne doivent cependant pas occuper plus de 15% de votre portefeuille de placement, puisqu’ils ne sont destinés qu’à dynamiser votre trésorerie finale. Cela tout en sachant que la conjoncture actuelle est peu propice aux investissements risqués.

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